Faut-il regretter l’Index Senior ?

Faut-il regretter l'Index Senior ?

L’enjeu de l’employabilité des seniors et de l’inclusion générationnelle est remis sous le feu des projecteurs avec les débats actuels autour de l’âge du départ à la retraite. Selon les dernières prévisions, la moitié de la population européenne sera âgée de 45 ans et plus en 2035. Les entreprises ont donc la responsabilité inédite de s’investir plus fortement dans l’employabilité des personnes en fin de carrière, voire tout simplement dans leur seconde partie de carrière.

De nombreux acteurs ont planché ces dernières années pour faire émerger des solutions afin de résoudre la difficile équation de l’emploi de seniors.

En mars 2022, 32 entreprises pionnières s’étaient ainsi engagées, à l’initiative du Groupe L’Oréal et du Club Landoy*, dans le cadre d’une Charte pour favoriser l’emploi des plus de 50 ans en entreprise.

L’Institut Montaigne a de son côté publié en octobre dernier une étude chiffrée et des propositions concrètes pour faire bouger les lignes et faciliter l’emploi des personnes de plus de 50 ans.

Chez Nexmove, nous avons mobilisé notre Club RH pour anticiper les critères de l’index senior et leur impact sur les entreprises. Index dont la création a été rejetée hier soir par les députés à l’Assemblée Nationale.

Alors, faut-il regretter l’index senior ?

L’index senior avait pour vocation de responsabiliser les entreprises, en encourageant la transparence et les bonnes pratiques, quant au taux d’emploi des plus de 55 ans. L’objectif était d’imposer aux entreprises de plus de 1000 salariés dès 2023, puis de plus de 300 salariés dès 2024, de publier et rendre public le détail de leurs effectifs concernant cette tranche d’âge.

 

* Think Tank dédié à la révolution démographique